Sur la route

Délia et Bakayarö (qui semble m'avoir abandonnée...) cheminaient à cheval vers Sylveed, ignorant tout de ce qui s'y passait.

Cependant, ils voulaient y arriver le plus rapidement possible, et ne se reposaient que quelques heures.

La nuit était tombée et Délia fesait son tour de garde...

Le village était pratiquement en vue, et Délia poussait vivement son cheval. Elle avait une impression étrange depuis un moment. Et puis il fallait informer la population de ce qui se passait réellement.

Elle galopait à vive allure, et n'allait certainement par tarder à tomber sur les agresseurs du village.

Evidement, elle n'en savait rien...

Délia croisa un petit groupe escortant une diligence, comble de l'irronie Khain, dont le visage était à demi-visible par la fenêtre, fit un petit signe de tête à la dame de Milthrande.

Puis il se tourna vers Nuam.

Ce n'est rien, une épée se remplace, vous avez fait du bon travail, dommage que cela n'ai été qu'un coup dans l'eau, notre cible principale n'était pas là... mais ceci est ma négligence, j'aurais dû être au fait de ceci, je vous demande de bien vouloir m'en excuser. Vous serez bien entendu dédommagé pour cette prise de risque supplémentaire.

Cela dit Khain n'était pas mécontent du tout de la petite prestation de sa troupe, les elfes n'avaient presque pas perdus d'effectifs mais la sonette d'alarme était tirée et l'attention était dès lors focalisée sur lui, laissant le champ libre à Zyo.

Délia fronça le regard.... Quelque chose... n'allait pas. mais quoi? encore un de ses pressentiments?

Elle fit arrêter vivement la diligence, avant de demander aux occupants de la voiture de sortir. Elle avait son aura blanche autour d'elle, et la main sur la garde de sa lame...

Elle ne descendit pas de cheval, mais restait attentive, le visage sévère...

Khain ordonna au cocher de stopper, il garda un sourire franc et lumineux sur son visage. Il fit signe à Nuam de rester dans la diligence, caché, puis il descendit alors que ces cavaliers avaient déjà prit position autour de la dame de Milthrande, pas de façon offensive mais comme toute bonne escorte d'une diligence importante ferait.

C'est un honneur, dame de Milthrande, que me vaut le plaisir d'être ainsi stoppé par vos soins, moi qui ne mérite pas même votre attention.

Il accompagna la phrase d'une profonde révérence qui, bien qu'elle eût pu paraître exagérée, était tout à fait protocolaire.

Je m'appelle Khain, ex-duc d'Elianar, et aujourd'hui simple marchant, qui a certes fait une certaine fortune

Il ne mentait pas, le duc d'Elianar avait autrefois existé, cette province avait été rasée par une bataille entre les elfes de Lyrandya et l'armée de feu Syphiis. Le duc n'était pas très connu et Délia ne l'avait jamais rencontré. Quand à savoir le nom de Khain, elle ne connaissait pas tous les marchants, mais certain mages elfes de bonne lignée avaient en effet monté des commerces assez juteux.

Nuam s’exécuta et resta dans un angle hors de vue de l’extérieur.

* Qu’elle poisse de tomber sur elle maintenant s’il faut se battre je ne pourrait pas faire grand chose avec ma jambe pourtant ça serait le bon moment pour attaquer elle ne pourrait rien contre nous tous à la fois ! *

Nuam prit alors son arbalète de poing prêt à tiré au moindre signe d’agression d’une part ou de l’autre.

* Aller Khain c’est le moment d’attaquer pas la peine de faire des ronds de jambe. On pourrait demander une rançon colossale avec une telle prise ! *

Un marchand dites-vous....

Elle afficha un étrange sourire.

Dans une telle diligence hum soit.. En général, les marchands font la route avec leurs produits dans l'espoir d'en vendre soit sur le chemin, soit arrivé à destination.

Quelque chose n'allait pas.... Mais quoi?

*Allez Délia, mets le doigt sur ce qui te gêne*

Elle fixa soudain Khain. Une certaine magie emanait de lui, mais elle n'était pas commune avec un prétendu marchand Elfe. Ce type était un magicien à n'en point douter.
Son aura s'intensifia, devenant presque aveuglante.

Cessez de mentir!

Si Nuam avait pu abattre le Général avec son arbalette, il ignorait que l'aura de Délia ainsi déployée lui procurait un excellant bouclier.

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Dans le même temps, une dizaine d'Elfes étaient sur les traces des agresseurs...

Khain aurais jubilé s'il le pouvait, voir Délia s'agacer aussi vite alors qu'elle était réputé pour sa patience et sa gentillesse l'amusait beaucoup, elle avait dû en baver ces derniers temps, Zyo était véritablement un maître dans cet art.

Il garda un air serrein:

Dame de Milthrande, je ne saurais mentir, j'ai été le duc d'Elianar, province que votre armée a détruite sans le moidre regret, mon peuple a été décimé et affamé, tout ce que vous avez proposé est "d'aider" les survivants, mais moi malgré toute ma magie je n'ai jamais pu regagner mes terres dévastées...

Le regard de Khain était souriant, rieur, Délia ne pouvait perçevoir en lui son véritable pouvoir, mais visiblement il ne l'aimait pas beaucoup et il était bien accompagné.
Le mage hésita pour la première fois depuis le début de ses actions, devait-il saisir l'opportunité de capturer la dame? Sans doute seul lui et peut-être Nuam y survivraient...
A moins que...

Si vous tenez tant à expier vos crimes et si vous doutez de mon activité, venez donc avec moi je vous invite, ainsi vous saurez quel mal vous avez fait.

Arrêtez un peu vous allez finir par me faire pleurer... Khain... Je n'ai pas à justifier ni a expier quoi que ce soit, du moment que j'agis pour mon Dieu... Ne prennez donc pas ombrage de mon refus, j'ai d'autres chats à fouetter...

Son calme légendaire était revenu, sa voix, très calme.. Sa gentillesse.. c'était autre chose.. peut-on être "gentille" avec un.... un quoi, un étranger? bien sûr.... alors ce type n'était pas qu'un "étranger"...

Alors autant feinter jusqu'au bout. Avec un sourire désarmant - à vrai dire, seuls Zyo, Xalick, voire Arkan y résisteraient- elle poursuivit:

Messire, je suis navrée d'avoir douté, mais avec cette guerre contre Kardaïs, la région est devenue très dangereuse. Cette route mène à Sylveed... qu'y fesiez-vous?

Elle avait besoin de gagner du temps, mais n'en montrerai rien.

Khain savait très bien qu'il ne pourrait rien faire de plus, l'enlever prendrait trop de temps et permettrait aux renforts d'arriver.

Je n'y suis pas passé, je viens du Nord et j'ai longé la bordure de la forêt avant de rejoindre cette route pour éviter les tribus d'hommes-bête.

Votre dieu dites-vous... Je suis navré qu'il ai approuvé la destruction de mes terres, il faut croire que je n'ai pas eu de chance. Dans ce cas ne prennez pas ombrage de mon manque de politesse mais je me retire, j'ai également pas mal de pain sur ma planche...

Il répondit sans aucune animausité dans la voix, ensuite il se dirigea vers sa diligence pour y remonter, il gardait une main dans sa poche droite tout en grimpant et fit signe à Nuam de ne rien tenter si elle n'attaquait pas.

Il était temps de retourner à la tour, il s'occuperait de Délia le moment venu...

Bakayarö n'avait rien tenté, faisant simplement le tour de la diligence regardant régulièrement la Grande Dame Délia à l'affût d'un ordre de sa part, tenant ses pommeaux d'arme près à dégainer, si l'occasion se présentait.
Observant plutôt celui qui tentait de dissimuler son arbalète, Bakayarö s'en approcha pour être à porté, puis simplement il le regardait intensément et vit le petit signe que lui fit Khain en entrant dans la diligence. Il devait être à la solde de cette homme.
Bakayarö, par la suite alla devant la diligence et attendait l'ordre de la Grande Dame Délia pour les laisser passer.

Délia observa un instant Bakayarö et son médaillon. Rien de particulier... Pourtant ce mage la chagrinait....

Elle lui dit cependant:

Fort bien Messire, je ne vous retiendrai pas plus longtemps.. Mais je suis... sûre... que nos routes se recroiseront à nouveau.

Elle fit un léger signe de tête à Bakayarö afin que la diligence puisse partir. Puis elle vint vers lui:

Je deviens peut-être paranoïaque, mais ce type ne m'inspire aucune confiance... Qu'en pensez-vous?

(hj: Ouais! suis super contente de te revoir Bakayarö!)

Bakayarö laissa passer la diligence et au parole de La Grande Dame Délia répondit.

Celui qui l'accompagnait se faisait dissimulant, et tenait une arbalète dirigé vers vous, il est à la solde de cette homme, avec qui vous avez parler.

Il la regarda et...

Moi non plus ils me disent rien qui vaille, c'est du genre à vous poignarder dans le dos.

(hj: De même, Tempête de neige ici, alors congé aujourd'hui)

C'est là que je regrette de n'avoir mon armée... Je suis sûre qu'ils auraient eu beaucoup à nous apprendre. Filons à Sylveed, je dois parler aux dirigeants.

Elle sourit légèrement au guerrier puis lança son cheval au galop jusqu'au village.

Délia chevauchait à bon train, passant pas mal de temps plongée dans ses songes. Que devenait Arkan....

Qu'il soit là ou non, de toutes façons, il faudrait attaquer Khain le plus vite possible. Et aucune nouvelle de Ghim et Acad. Avait-elle bien fait de les envoyer ainsi? Pouvait-elle vraiment leur faire confiance? Ou alors, peut-être les avait-elle surestimé.

Quoi qu'il ne soit, c'était fait, et il fallait maintenant trouver ce traître et punir celui qui avait tant manqué à son devoir. Ensuite, elle pourrait penser à la bataille contre Khain. Chaque chose en son temps.

Bac reconnaissait le chemin qu'ils empruntaient, pour l'avoir déjà prit avec la Grande Dame Délia.
Mais cette fois il ne poussa pas sa monture comme la dernière fois, préférant regarder d'un oeil nouveau la nature qui lui offrait un spectacle qu'il aurait put, ne jamais revoir.

Une chose intriguait Bac, il n'osa pas en parler à la Grande Dame Délia de suite mais depuis qu'il était revenu de l'Autre coté, il avait cet question dans la tête... ° Pourquoi Tyr m'a ramené à la vie et non le Général Grental, l'Amoureux de la Grande Dame Délia?° De plus Bac avait été atteint par une arme démoniaque.

Comment lui demander, sans la blesser!??... ° Tu ne lui demande pas, voilà tout!° Se dit il pour se rassurer.

Délia sortait de temps à autre de ses songes, et constata que Kakayarö était lui aussi dans les nuages. Peut-être se posait-il beaucoup de questions auxquelles il n'avait aucune réponse.

Vous semblez préoccupé... Quelque chose ne va pas?

Il s'agissait de ses premières paroles depuis plusieures heures, tandis qu'ils avançaient plus vite que prévu. Tant mieux, le temps pressait.

Bac alla le demander à la Grande Dame Délia, mais une chose lui disait de ne pas en parler de suite.

- Tout va, Grande Dame Délia, c'est que je me posait une question, mais il me faut y méditer... N'est ce pas une belle journée que nous avons là! Il me fait du bien de chevaucher un peu, l'air me fait un grand bien.-

Il poussa un peu plus sa monture et alla se mettre parallèle à celle de la Grande Dame Délia et, pour la taquiner un peu il dit...

- Je ne sais pas, mais votre monture semble tirer de la patte aujourd'hui, ou c'est vous qui la retenez!? -
Puis il pressa la sienne encore d'avantage. Un sourire enfantin apparut sur ses lèvres. Un rien l'amusait et il en profitait; les dernier jours avaient été plus que sérieux, un peu de relâchement faisait toujours un peu de bien, pas autant qu'une bonne rixe mais ....

Délia n'avait jamais été la dernière pour relever des défis de ce genre. Et puis, tant pis si elle perdait, ce n'était qu'un jeu.

Elle se pencha en avant en ouvrant largement ses doigts et talonnant son cheval. L'animal bondit en avant, dépassant la monture de Bakayarö, et la Paladine imposa ainsi un rythme soutenu, qui semblait être le bienvenu pour sa monture.

Une course, pourquoi pas, ça permettait de se concentrer sur autre chose et de se défouler. Elle en avait besoin.

Elle franchit à vive allure un tronc d'arbre couché, ce qui lui arracha un sourire d'amusement, et gardait un oeil sur son adversaire. cette fois, elle n'avait pas son Destrier Divin, et Bakayarö avait une chance de gagner.

Bak se mit à ricaner lorsque la Grande Dame Délia pressa sa monture, il en fit autant. ° Cette fois je n'utiliserai pas la magie de l'air!° Qu'il se dit. La Grande Dame Délia, qui selon lui montait beaucoup mieux que lui avait l'avantage de son poids plume, mais Bac avait lui le tempérament fougueux du coursier. Il garda son poids dans les étriers effleurant légèrement les genoux sur la selle, avec le fessier relevé. La position était rigolote, mais il contrôlait comme ça, l'équilibre que la monture avait besoin, pour prendre un dixième de seconde d'avance.

L'Adrénaline monta, faisant apparaître une humeur enjoué dans tout l'être, qu'était Bakayarö. Il se concentrait sur la course, mais fut quelque peu désavantagé dans les saut de troncs d'arbre, sa monture ayant moins de puissance en saut, mais sur les plats sa monture se montrait rapide et agile. Au paroxysme, Bac battait la cadence avec des petits sons d'encouragement envers sa magnifique monture, celle-ci lui démontra sa volonté de tenir cette cadence pour le moins euphorique.

Puis à un certain moment la blessure au coeur de Bak se mit à vibrer, celui-ci cru que c'était dut au surmenage de la cadence et n'en prit pas conte, mais une chose profondément ancré en lui, lui montra l'image de Nuam, son assassin, il ouvra les yeux, lui aussi revenait à la vie.
° Ce n'est qu'une image, rien de plus...!???°

Il avait perdu de sa concentration durant un cour moment, ce qui fut assez pour que la Grande Dame Délia et sa monture puisse avoir une tête d'avance. Bak encouragea encore sa monture qui tenait la cadence.

Délia, qui ne pouvait savoir l'origine du trouble de Bakayarö, pensa un instant que lui, ou sa monture, faiblissait.

Manque d'endurance?

Elle afficha un sourire taquin, tandis qu'elle ne cassait pas le rythme effreiné de son cheval.

Ils seraient à Sylveed dès le lendemain, et repartiraient à Soldanor dès que cette histoire de traîtrise serait réglée.

Délia espérait que ça ne serait pas long, car il y avait plus important à faire ensuite.

Bakayarö n'était pas du tout, bien, cette vision qu'il venait d'avoir lui fit à sa blessure, une douleurs persistante. ° Damné blessure, cette douleur ne me lâchera jamais! Il me faudra en parler à la Grande Dame Délia à notre arrivé.

Bakayarö reprit la cadence effréné allant même jusqu'à pousser encore un peu plus sa monture; il avait le visage crispé et semblait d'une détermination à tout rompre.

Sa blessure saignait et laissa écouler un peu de sang, mais Bak ne voulant pas retarder la mission, serra les dents et accumula la douleur, il se servirait de cette force de rage en bonne occasion et au moment opportun.

Son médaillon avait vibré à l'ouverture de la plaie, comme si la dague avait reprit du service, mais Bak savait cette damnée dague en sécurité sur la Grande Dame Délia.

Délia jetta un oeil sur Bakayarö et vit du sang tâcher ses vêtements.

Elle pensa immédiatement à la plaie et arrêta son cheval en un riend e temps. Se doutant que Bakayarö ne s'arrêterait pas si vite, elle le laissa la rejoindre.

Vous saignez à nouveau.

Cependant, elle ne s'était pas reposée, et ne disposait plus de sorts de soins. Elle descendit de cheval.

Allongez-vous, nous allons passer la nuit ici. J'ai de quoi vous soigner de manière plus conventionnelle.

Elle chercha quelques brindilles et du bois, puis alluma un feu, sortant de la viande séchée de sa besace, ainsi qu'un onguent qu'elle appliqua sur la plaie de Bakayarö.

Bakayarö s'en voulu de ne pas avoir cacher le sang sur sa poitrine, à cause de lui il perdrait un temps précieux. Il était venu pour contredire la Grande Dame Délia mais se tut, ne voulant pas s'objecter a ces ordres.

Il descendit de cheval, puis fit un petit bivouac pour la nuit, par la suite il regarda le Grande Dame Délia et...

-Je ne sait comment aborder le sujet, Grande Dame Délia, mais j'ai quelques questions encore non résolut en moi et cela me draine un peu de mon énergie, il me faut vous en parler...

Il prit soin de bien prendre une grande respiration puis s'élança ...

- Voilà, pour commencer, il y a la question, a savoir le pourquoi que le corps de Grental n'a pas put être remit en vie, tandis que moi qui n'avait aucun lien, voir aucune relation avec Tyr, ai revenu d'entre les morts!?

L'autre vous le savez pour la guérir, cette blessure semble réagir à la dague. J'ai ressentit tantôt une sorte d'impulsion venant de la dague et c'est à se moment que ma blessure s'est mit à saigner et... Je... Je crains qu'elle atteigne mon esprit encore une fois et me pervertisse, un peu comme chez Xalick, vous vous souvenez, cette forme d'entité qui avait apparut pour me posséder et que grâce à Okada, nous avons put s'échapper d'une machination infernal.

Bref, Je me demande si je ne suis pas qu'un boulet pour vous et votre progression, car jusqu'à présent je n'ai été qu'une source de problème pour vous et ce, depuis que vous m'avez libéré des flots et par le fait même de la morts. -

Il devint sombre et sa voix trahissait une tristesse que son orgueil cachait définitivement pas, et, la voix tremblante d'émotion...

-Je me demande si je n'aurait pas dut mourir... En fait je suis morts, et cette mort est pour servir, vous et Tyr... Je crains d'être perdu et lasse...-

Puis de son fort intérieur, venant d'une lointaine fréquence, une voix lui susurra une bien triste réalité, celle de continuer à se vaincre soit même, là était le véritable ennemie, une fois celui-ci vaincu, la plénitude de la vie ferait le reste du travail.

Et, comme si il n'avait rien dit auparavant, un sourire se fit entrevoir sur ses lèvres, les yeux perlé de larmes qui se voyaient empêcher de couler, par orgueil. Une présence se fit sentir, c'était Okada, lui aussi lasse de supporter les états d'âme de son petit fils, mais ça, Bak ne le sut et c'était mieux ainsi.

Délia venait de s'allonger, eclairée et réchauffée par le feu. Elle ecouta les propos de Bakayarö et laissa tomer le silenc quelques secondes, reprennant ensuite point par point.

L'âme de Ian n'a pas pu être ramené, soit parce que cela à déjà été fait... par quelqu'un d'autre. Soit parce qu'elle... a été détruite.

Elle ne prolongea pas son explication, il lui semblait que c'était plutôt clair.

Quand à la dague... Tant qu'elle est sur moi, il ne devrait pas y avoir de perversion possible. Si elle cherche à vous appeler, dits-le moi.

Evidement, elle ne songeait pas un seul instant de l'entourloupe de Zyo... et encore moins que Nuam vivait.

Et cessez de dire des bêtises. Si Tyr vous a mis sur ma route, c'est que vous êtes utile. Nous avons tous deux besoin de dormir. Reposez-vous je prend le premier tour de garde.

Disons qu'elle gardait les yeux grands ouverts...

» Sur la route...
» Sur la route d'Acaala
» Sur la route de Sylvergord
» Sur la route de Marna.