Aux alentours de la cité

L'armée arriva en vue de la cité, un campemement fut établit, à la faveur de la nuit de pleine Lune, dans 48h, leur boucliers s'activeraient et les protègeraient de la magie des sages de Naagared.

Ils n'auraient que 5 heures pour pénétrer les murs de la cité et faire le maximum de morts, l'assaut commencerait à minuit.

D'ici là il se cachaient au mieux et montaient des machines de guerre et des tours de petit gabarit mais utile tout de même pour franchir les remparts.

Délia et le reste de son armée arrivèrent au bout de 24h00.. Ils étaient epuisés, mais elle ordonna aux hommes de monter le campement, pendant que Bakayarö et elle iraient à la cité prévenir les Sages.

Le groupe formé de Nains et de Cavaliers eurant la visite d'un messager divins et n'allaient pas tarder à rejoindre la Dame Blanche...

Zyo ne s'était pas départit de son sourire, l'arrivée de la dame blanche à Naagared était une bonne nouvelle. Cela signiofiait sans doute qu'elle trouverait une parade à ses pirates fortement défendus contre la magie une fois l'effet de surprise passé. Mais le temps qu'elle s'en rende compte elle ne pourrait pas sauver tous les sages et un grand nombre de magiciens seraient passé par le fer.

Il était très difficile au démon de ne pas envoyer une petit surprise supplémentaire pour Délia et aussi cet étranger qui s'était offert le culot de survivre là où tout son pitoyable équipage avait bu la tasse.
Il aurait été si aisé de réveiller le dragon des mers qui sommeillait au large de Naagared...

Mais il fallait être patient, cette étape n'était que la première et il n'était pas sensé la remporter. Les défenses de Rykros allaient céder une par une devant lui.

La troupe du navire avait pratiquement terminé sa préparation, à la nuit il pourraient débuter leur attaque, mais à la différence de stupides morts-vivants, des éclaireurs avaient repérés l'arrivée de l'impératrice de Lyrandya, en conséquence de quoi ils allaient se préparer.

Bakayarö, durant ce voyage de 24hrs, avait réfléchie à plusieurs chose et en autre sur son passé et son avenir.
Une fois avec la Grande Dame Délia en direction de la citée, il ne pût s'empêcher de lui dire, ...

Une chose importante me tourne dans la tête cher Grande Dame Délia et il me faut vous en faire part, voilà;
Chez nous gents de l'empire du soleil levant, nous suivons le " Kami No Michi "(la voie des dieux); il n'existe pas dans le Kami No Michi, de Dieux suprême; le nombre des puissance divines -les Kami- est incalculable, et ce panthéon comprend en outre des empereurs déifiés, certains héros nationaux, etc. Il ni a pas de credo, ni de culte; le problème de la destinée humaine n'y est jamais abordé.
Bref et j'y vient; en fait pour certain, comme moi et mes aînés, nous avons en nous les attributs et les pouvoirs de certains de ces dieux; huit en tout, comme le nombres des îles de nos régions, le dieu de la mer, " Ohowata-tsu-mi "; le dieu du vent " Shima-tsu-hiho ";le dieu des arbres " Kuku-no-chi "; le dieux des montagnes " Oho-yama-tsu-mi "; le dieu du feu "!!!! " le dieu turbulent .Susa-no-wo "; la divinité de la lune . Tsuki-yomi "; et la Déesse du soleil " Amaterasu ".
Eux firent des descendants terrestre , les ancêtres des famille sacerdotales, le premier, mon ancien empereurs et grand père, Jimmu Tennô.
Donc, il m'est possible d'avoir d'autres attributs et pouvoirs d'un autre dieu, notre descendance sont comme des tampons de dieux.
Et me voilà, ... vous servez, je crois, un dieu du nom de Tyr!?
Grande Dame Délia, pouvez-vous me bénir en son nom et ainsi, devenir un réceptacle de ses pouvoirs!?

Il aurait voulut lui expliquer la totalité des méandres des dieux de son panthéon, pour lui c'était une passion mais le temps était compté et la fatigue l'avait fait moins verbo-moteur.

Tandis que la troupe de Délia entrait à Naagared, l'un de ses soldats, un rescapé des eaux après la bataille navale, observa en direction, de la dame une fraction de seconde, puis passa sur Bakayarö de la même façon.

Ce regard n'avait rien d'extraordinaire, mais sitôt qu'il eut finit de les regarder, une lueur rouge passa dans ses pupilles...

Alors que l'homme nageait encore dans les eaux, ses forces l'avaient abandonnées, son armure bien que légère l'emportait vers le néant et la douce lumière du jour voilée par le remou de l'eau devenait de plus en plus floue.
Ce fut alors qu'une présence arriva, alors que ses pensées se tournaient vers sa famille que l'esprit n'eût pas la moindre pitié et attendit que l'âme du soldat meure noyée avant de s'approprier le corps et de remonter à la surface, aidé par les autres marins de Délia.

Il avait changé de corps mais son objectif était resté le même: s'approprier celui du capitaine Bakayarö. Mais il avait surtout remarqué le pendentif, ce maudit pendentif qui risquait de trahir sa présence.

Patience.... patience... un esprit qui vivait depuis près de 50 ans, après avoir quitté son vieux corps de magicien, connaissait ce mot par coeur. La bataille qui s'annonçait lui fournirrait sans doute l'occasion qu'il attendait. Depuis qu'il avait fait son rapport à son maître, il savait ce que ce médaillon pouvait représenter, Zyo lui même n'avait que les grandes lignes sur cet artefact. Toutefois nulle protection n'est infranchissable...

Patience.

Les marins remontèrent donc le rescapé, alors que Délia et Bakayarö filaient vers le Grand Sage, chef de la cité.

Délia répondit ainsi:

Je peux bien sûr vous bénir en son nom, mais si vous voulez bien, nous allons voir les Sages, et je ferai cela ensuite. Je voudrais m'assurer d'une chose cruciale...

Le Grand Sage fut surprit de voir Délia, et cet étranger, mais elle lui expliqua la situation et, à son grand étonnement, lui demanda de lancer un sort...

Echec.

Je m'en doutais! Il ont créé un mur d'anti-magie. Du moins, contre les sorts profanes, car, avec un peu de chance, mes sorts divins pourraient fonctionner.

Elle lança une petite colonne d'énergie divine, et un sourire revint sur son visage.

Parfait. Grand Sage, de grâce écoutez-moi. Restez cachés et essayez juste de briser ce bouclier. Mes hommes et moi combattrons l'ennemi. N'intervenez que si vous êtes sûrs d'avoir percé le bouclier, ou vous serez massacrés!

Le Mage acquièsca, se mettant d'hors et déjàs au travail.

Délia se tourna alors vers Bakayarö et le béni, comme elle le lui avait promis. Elle trouvait un peu étrange les croyances de son peuple, mais étant donné qu'il venait d'un autre monde, rien n'était comparable...

Vos Dieux pourraient-ils nous venir en aide?

Lorsque la Grande Dame Délia l'avait béni, il n'avait rien ressentit, ni même intérieurement qu'extérieurement. Il se leva et la remercia puis répondu ...

Merci Grande Dame Délia.
Et bien sur, lors de l'attaque navale j'ai employé les pouvoirs de Ohowata-tsu-mi et de Shima-tsu-hiho, ils ont bien fonctionné.
Contre cette armé, Amaterasu fera un travail impeccable, il y a Susa-no-wo et Oho-yama-tsu-mi aussi, mais, ... C'est très dévastateur.

Quand vous le voulez, Grande Dame Délia!

Il attendit ses ordres.

Délia et Bakayarö firent poster leurs Hommes, utilisant les remparts de la cité. Les lourdes portes furent fermées, et ils attendaient, prêts pour le combat...

Tous avaient été rassemblés et la stratégie avait été établie.

Le rescapé avait été mis à part, afin qu'il se repose, aussi il ne savait rien de la technique qui serait utilisée par Lyrandya.

Délia observait.... prête.

L'armée des pirates fut bientôt prête, ils avaient 5 heures pour agir pendant la pleine efficacité de la protection d'anti-magie.

Zyo observait calmement la scène, à priori les sages de Nagaared, si indépendants d'ordinaire, avaient accepté la présence de Délia et une alliance avec Lyrandya.

Lorsque le soleil disparu définitivement les 4 balistes se mirent à tirer pendant que les premières lignes avançaient avec des tours, l'Ouest de la cité était attaquée.
Mais l'attaque n'était pas aveugle, conscient de la présence de Délia les hommes avaient prévu une petite surprise...

Les tirs commençèrent...

Les balistes, rapidement localisées, furent bombardées joyeusement à l'aide de trébuchets. Délia n'avait pas l'intention de faire dans la dentelle cette fois! La cité ne devait pas tomber!

Les mages, quant à eux, concentraient leurs efforts pour faire pleuvoir sur les ennemis des tempêtes de grêle, s'apercevant rapidement que ce que Délia avait cru être un bouclier d'anti-magie, était en fait une protection contre les sorts de faibles niveaux. Qu'à cela ne tienne! Certes amoindris, leurs sorts touchaient tout de même les Hommes... mais ils réservaient les plus destructeurs une fois la protection tombée, ou en dernier recours.

Les archers se tenaient prêts, et, dès l'ordre de la Dame Blanche, décochèrent leurs flèches sur les assiégeants...

Bakayarö méditait depuis un moment, parlant à quelqu'un qui n'était pas là, quand soudain, il ouvrit les yeux au même moment que la Grande Dame Délia fit ouvrir le feu, sur les assaillants.
Il mit son pendentif entre ses lèvres et commença à psalmodier des parole en son langage, le mot " Susa-no-wo " et " Oho-yama-tsu-mi " revenait assez souvent.
Bakayarö prit ses armes entre ses mains et commença à combattre des adversaire imaginaires.
Un léger tremblement de terre se fit ressentir au loin, parmi les troupes d'assiégeants le sol commençait à devenir mou, les machines de guerre s'enfonçaient dans le sol, un peu comme du sable mouvants.
Plus que Bakayarö se mouvait plus les tremblements s'intensifiaient, une des tours des opposants tomba et les balistes s'enfonçaient tellement qu'elles devinrent inutiles. Par contre , la citée était prit elle aussi des tremblement, de moindre importance mais assez pour que certain mage dussent se concentrer plus, pour leurs sorts.
Le sol des assiégeants maintenant très mou, ils s'enfonçaient jusqu'aux genoux puis ... d'un coup sec de son No-Dachi, Bakayarö arrêtait ses mouvement.
Le sol ou étaient prit les assiégeants devenait aussi dur que le marbre, les laissant prisonnier pour la plupart, en cette terre.

Bakayarö avait les yeux révulsé, et suait abondamment. Il resta ainsi, un genou par terre et le No-Dachi planté dans le sol, avec son Tento, il vint l'apposer sur son No-Dachi et le fit descendre le long de sa lame, se qui provoqua un son strident qui venait de la troupe d'assiégeants. Le son fut tellement stridents qu'ils eurent les tympans fendu.
Une fois le Tento au sol, Bakayarö lâchait d'entre ses lèvres, le pendentif.
Le son arrêta et bakayarö dût se relever avec peine et misère, blanc comme un cadavre et trempé de sueurs se tenant sur son No-Dachi.

et... Maintenant ils sont à vous.

Entre les trébuchets et le sol se dérobant, les balistes furent vite hors de course, l'une des tours subit le même sort avec un grand nombre de pirates. Ces derniers devinrent des cibles idéales pour les archers.

Cependant Nagaared était une ville de magie, elle ne comptait qu'un très faible nombre d'archers pour faire des volées de flèches suffisantes. De plus la magie déclenchée par Bakayarö, si elle était bien différente d'une magie ordinaire, n'en était pas moins affecté, ne serait-ce qu'un peu, par la zone de protection. Enfin les pirates avaient bénéficié d'artefact et de protections maximales contre la magie, après tout leur cible était la cité la plus magiquement active de l'île.
Tant et si bien qu'une bonne moitié de la troupe arriva près des remparts, des saboteurs couverts par des boucliers virent poser de la poudre noire contre la porte.

Ils avaient l'habitude de l'utiliser dans des canons, où l'explosion était tournée vers le large et se trouver à côté n'était pas dangereux.
Dommage, il s'aperçurent à leur dépend que contre une porte, l'explosion avait plus tendance à revenir vers eux. Les deux premiers saboteurs partirent en fumée avec leur poudre, mais les gonds de la porte furent sévèrement entammés.
Cela dit ce qu'il restait des pirates tombait à la chaine. Une seule tour parvint près du rempart, aussitôt une dizaine d'hommes se ruèrent sur les archer, un autre décocha un carreau à l'intention de Bakayarö, tirer sur une personne qui semblait fatiguée était là le summum d'un courage bien marqué...

Il devait bien rester 3 heures à tenir... Passer les remparts semblait pratiquement impossible suite à l'intervention de Bakayarö. Mais ce que Délia ignorait c'est que la surprise était encore toute à venir.

La tour!!!!!!!!!!! Vos épées! VITE!

Délia sauva la vie de Bakayarö sans le savoir, car, le voyant affaiblit, elle le tira vivement à l'abri... le carreau passa à quelques milimètres à peine de lui... Un miracle à n'en point douter.

Puis elle joignit le geste à la parole, et son épée de glace tailla en pièces, sans pitié. Si l'Ennemi préparait une surprise, Délia aussi... Deux siècles de règne lui avait profité autant en sagesse et parcimonie, qu'en expérience. Nul doute que la cité ne pourrait être prise avec si peu d'Hommes, le pire restait donc à craindre.

Le combat était rude, les pirates, fortement entraînés, et leur regard frisait le fanatisme. Une lame vint entailler l'épaule de la Paladine, mais le coupable ne s'attaquerait plus jamais à personne...

Les mages envoyaient leur sorts de défenses des plus hauts niveaux sur les Soldats de Lyrandya...

Tranquillement mais sûrement, Bakayarö reprenait couleurs et force. Il se tenait sur sa défensive reprenant ainsi le temps nécessaire à une forme parfaite pour le reste des combats. Il le devait à la Grande Dame Délia, il en était fortement touché.
Il avait employer " la voie des dieux ", il commençait " Le chemin du sabre " ( Ken nô Michi ) et fit le Kendô.

La deuxième volée de saboteurs fut moins téméraire que la précédente, ils pensèrent à s'écarter pour éviter la déflagration. La partie droite de la porte s'effondra alors dans un bruit de tonnerre, les pirates s'engouffrèrent de suite.

L'avantage de ces hommes était d'être habitué à combattre dans un espace restreint, semé d'obstacle et en mouvement sur les navires lors des abordages. Passer la porte en affrontant les gardes était pour eux presque moins difficile, mais leur témérité se traduisait aussi par baucoup de blessés, et les sorts de protection ne facilitaient rien.

Cependant, alors que les forces étaient mobilisées à la porte, un petit groupe de trois pirates, experts en infiltration, s'étaient glissé par les égouts, leur cible était juste devant eux: le château de Nagaared.
Y rentrer sans être vu était presque un jeu d'enfant pendant que toutes les alarmes magiques étaient désactivées...
Une fois dans la salle principale il n'aurait qu'à abattre le grand sage de Runika et ses deux fils... Ensuite avec un peu de chance ils pourraient aussi tuer un maximum de wizards.

De sûr, les trois experts en infiltration ne se doutait pas de ce qui allait leur arriver... Il purent en effet approcher le château mais... Ils virent apparaitre un chien énorme, un chien de guerre large et puissant. L'animal, presque surnaturel, fonça sur eux. Il couvrait pour ainsi dire la largeur du corridor dans lequel il se trouvait. Ses mâchoire impressionnantes et puissantes ne firent aucun cadeau. Les lames des pirates se seblaient pas le faire souffrir le moins du monde. Ils moururent tous trois en ignorant que ce chien n'était autre chose que la manifestation de Tyr lui-même...

De son côté, ne se doutant pas de cela, Délia ferraillait dur, davantage encore lorsque les portes cédèrent.

Se mettant en retrait, elle brandit sa lame vers le ciel, s'entourant d'une étrange aura blanche, soulevant un vent glacial pour ses ennemis, ses alliés n'étant pas mordus par le froid. Puis une colonne de glace, identique à celle qui avait frappé le navire envoyé par Zyo, s'abbatit sur le groupe ennemi agglutiné à la porte. Cette démonstration de force rendit du courage aux Soldats de Lyrandya, qui, débarrassés de l'avant-garde, se ruèrent sur l'Ennemi...

Après la représentation de la Grande Dame Délia, des pouvoirs de son dieu, Bakayarö eût aucun doute, il était entre de bonne main.
Quand la colonne de glace eût fait son effet, Bakayarö était fin prêt, il visualisa ses victimes tomber et attaqua. Légèrement plus défensif mais beaucoup plus rapide et meurtrier qu'auparavant. Faisant ses kata les uns après les autres, il décima ses adversaires et accompli sa visualisation. Ils en restaient quelques un debout, ils étaient morts mais n'avaient pas encore tombé, le tranchant de ses armes étant si fin, que la plupart qui en furent toucher, ressentaient à peine la douleur, mais virent la morts à coup sûr.

Il adorait cette bataille et ses opposants, ils se battaient comme sur les eaux trouble des mers. Une merveilleuse journée allait prendre fin dans une marre de sang et de tête coupé.

Il sentait une coulé chaude sur la cuisse gauche, il y regarda puis vit qu'il avait été touché à la hanche, l'on voyait l'os de celle-ci, mauvaise blessure surtout si elle avait été faite par une lame souillé.

Bakayarö se rendait auprès de la Grande Dame Délia, tout en exécutant les survivants opposé, plaintif et en mauvais état. Il ne leur coupa pas la tête car pour lui, cela était réservé aux guerrier valeureux.

Il approcha et...

Il en reste peu debout, voulez-vous les prendre prisonnier ou bien engraisser la terre de leur compostage?

Il dit ses mots, tout en continuant de combattre les quelques opposants encore disposé à leur offrir un entraînement.

Zyo se leva.

Se dirigeant vers le balcon il afficha pour la première fois un regard de colère, à tel point que la citadelle entière fit silence en ressentant l'aura de leur maître.

Tyr venait de faire un choix regretable, intervenir dans le monde des mortels sans connaître son adversaire était une erreur qui lui coûterait sans doute très cher.
Zyo n'était pas un débutant, son pouvoir avait atteint des limites qui n'avaient rien à envier aux divinités, le démon faisait appel à une divinité antique pour sa magie. Bientôt Tyr regretterait amèrement son erreur, grâce à ses relations, Zyo aurait tôt fait de répendre l'initiative du dieu de la justice dans le pantéon, d'autres divinité n'étant pas d'accord avec Tyr entreraient en conflit avec lui, son clergé diminuerait et avant peu Délia devra se débrouiller seule...

Ceci était prévu de toute façon, mais ce crétin s'était décidé bien trop tôt. Zyo détestait être contré de la sorte, mais il avait tout son temps.

Les pirates avaient perdus, mais même prisonniers ils ne pourraient rien avouer, vu que Zyo avait juste glissé des rêves de pouvoir et les richesses de Nagaared dans leurs esprits. Le chef des pirates était persuadé qu'un Djinn lui avait conféré l'immunité à la magie pendant 5 heures ce jour lors d'un souhait. La magie entourant son navire et son mouillage à la citadelle rouge avaient été purement occulté de sa mémoire.

Quand à ce marin inconnu il ne représentait déjà plus rien... restait à ce qu'il le découvre.

Nul doute que la phrase de Bakayarö choqua Délia, car pour elle, on ne tuait jamais sans nécéssité. Mais elle avait omis d'en faire mention au nouveau venu.

On les fait prisonniers, s'ils se rendent.

Les Sages commencèrent à montrer leur nez, et s'empressèrent de raconter à la Dame la présence de l'étrange chien. Tout s'éclaircit pour elle lorsqu'ils mentionnèrent aussi un coup de gong venu de nulle part...

*Tyr!*

Elle sourit, recommandant aux Mages de louer et de remercier Tyr...

Mais cela l'inquietait. Si Tyr lui-même prennait part à cette guerre, c'est que des forces extrèmement puissantes étaient à l'oeuvre, et Xalick n'arrivait pas à cette hauteur, c'était évident. Mais si le Dieu avait agit ainsi, c'est qu'il avait à n'en point douter l'approbation de Lathrandre, Illmater, Helm, Torm et Odin... son Père.

Bakayarö, après avoir entendu les ordres de la Grande Dame Délia retournait vers les survivants leur faire la propositions d'être prisonnier, si ils se rendaient. Comme il s'y attendait, aucun ne vivraient désormais, ayants tous refusé, à part un, Bakayarö leur firent la gentillesse de les tuer vite et bien.
Le seul survivant étant étrangement calme, Bakayarö s'en approchait et le scruta du regard, son pendentif se mit à vibrer. * Je devrait le tuer de suite, mais la Grande Dame Délia à été clair et précise "On les fait prisonniers, s'ils se rendent. " et lui c'était rendu.
Bakayarö retourna près de la Grande Dame Délia et ...

Grande Dame Délia, voici le seul à s'être rendu, mais je n'ai aucune confiance à ce malfrat, il me semble doué d'une malice peut conventionnelle, que je ne peut malheureusement éclaircir.
Si je peut me permettre, je le tuerai de suite, avec vôtre accord.

Bakayarö étant sur de la réponse de la Grande Dame Délia, fit le Kendô prêt à lui séparer le torse du bassin, et ...

Délia écouta les paroles de Bakayarö, puis fixa le prisonnier. Il était effectivement bien étrange, et son regard se reporta sur le pendentif, qu'elle lui arracha vivement, y sentant une énergie mauvaise.

Bakayarö, faites le parler, mais ne le tuez pas, je n'ai qu'une parole. Quant à ce pendentif, je sais quoi en faire....

Elle sourit doucement et ajouta:

Merci de votre aide.

Elle inclina légèrement la tête avant de retourner vers les Sages. Eux pourraient peut-être en savoir plus sur l'étrange objet.

Toutefois, elle prit le temps de s'isoler et de prier Tyr, le remerciant pour son intervention. Elle y mit beaucoup de ferveur, son coeur gonflé de courage par le soutient de son Dieu...

Bakayarö eût un léger sourire, puis ...

Je ferai de mon mieux, Grande Dame Délia!

Puis se tournant vers l'homme.

-B-MMmmm, se n'est pas ton jour de chance, est-tu sur de vouloir te rendre, tu ne préfère pas la mort rapide a un interrogatoire!?
-H- Je ne sais rien, je ne veut pas mourir.
-B- Comme tu le veut, tu vas souffrir!
-H- Mais je ne sais rien.
-B- Ça tu l'a déjà dit.

Bakayarö l'amena un peu en retrait et lui mit son tento sur l'oreille gauche et...
-B- Maintenant des souvenir?
-H- Mais je vous dit que...HAAAAA....
-B- MMmmm, pour la prochaine il faudra souffrir en silence.
-h- Barbare, vous, ... vous m'avez coupé l'oreille, je ne sais rien... HAAAAAA... mon autre oreille...
-B- Décidément tu n'écoute pas et tu ne dit rien, ... Tu souffre en silence et tu répond aux questions.
-H- Je ne sais rien de rien ... HAAAAAA...
Bakayarö n'aimait pas faire souffrir, mais un ordre est un ordre... Il prit l'homme et le fit mettre face contre terre et lui enleva ses botte. Armé de son tento il lui ouvrit le dessous du pied droit.
-H- MMMMmmmmm... Je je ne peut comprendre se qui se passe, ... je, je , ne suis pas moi même, MMMmmmm... s.v.p. cessez.
-B- Que veut -tu dire par pas toi même?
-H- Je, j'ai de drôle de pensé qui ne sont pas les miennes.
-B-??? Pas les tiennes, de qui alors?
-H- Je ne sais pas, c'est plus fort que moi.

Bakayarö l'attacha les deux jambes replié dans le dos et ligoté avec ses deux bras dans le dos. Il le laissa ainsi, dans une position très douloureuse et attendit, songeant à la possibilité de ses dires.

Les Sages semblaient ne pas pouvoir identifier la provenance de ce médaillon, mais nul doute que son pouvoir était puissant. Après les avoir remercié, Délia se mit en tête de "confronter" le prisonnier au médaillon, et d'aller voir si Bakayarö avait obtenu des informations.

Elle revint où se tenait son homme de main et... devint blanche en comprennant la situation...

Elle attrapa Bakayarö par le bras et l'emmena un peu plus loin, lui disant tout bas:

Quand je parlais de l'interroger, il n'était pas question de tortures!!!! Sans doute est-ce une pratique de votre monde, mais ici je ne suis pas sûre que Xalik en personne en ferait autant! Du moins, Xalick comme il l'était avant.... En tous cas, jamais Lyrandya ne se livre à une telle horreur.... Cela vous a-t-il au moins servit à quelque chose? Détachez-le et mettez-le en cellule. puis nous reparlerons de tout cela....

Bakayarö ne dit mots, ayant toujours un oeil sur l'interrogé, puis...

Pour sur que nous avons des informations, Grande Dame Délia, il dit avoir de drôle de pensé, qui ne vienne pas de lui et que sait plus fort que lui, mais depuis le début, dit ne rien savoir.
Il me fait la même impression que celui que j'avais rencontré à Lyd, mon pendentif réagissait à la même fréquence.

Ensuite Bakayarö le détacha et...

Tu a de la chance, l'interrogation est terminé, maintenant la cellule.

Il l'amena en cette demeure des prisonniers.

* Il aurait dût choisir la mort, il serait déjà libre.*

*Une possession? ou un fou?*

Délia accompagna Bakayarö lorsqu'il mit le prisonnier en cellule, non qu'elle n'avait pas confiance, mais la prison était sur le chemin qui menait à ses troupes. Là, les Nains et les Cavaliers lui racontèrent tout ce qui s'est passé à Soldanor: la trahison du Gouverneur, la mort du Général, le bain de sang qui en a résulté... Et elle eut droit à de profonds remerciements.

Après une longue discussion avec eux, elle décida de repartir sur Soldanor, afin d'aider les villageois à règler la situation, avant de rejoindre la Citadelle. Elle ordonna à tous de prendre du repos, le départ étant prévu pour le lendemain.

A cours du repas, elle entreprit d'interroger un peu Bakayarö sur son monde, prête à répondre à ses propres questions s'il en avait:

Comment est-ce chez vous? Y a-t-il des Elfes, Orcs, Nains, Gobelins, Hommes-oiseaux et toutes les races que nous trouvons ici?

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