Le temple

Délia se dirigea droit au temple, et y entra, refermant doucement la porte derrière elle. Un prêtre s'avança et s'inclina devant elle, mais elle précisa après quelques formules de politesse, qu'elle désirait être seule.

Une fois tranquille, elle s'avança jusqu'à l'immense statue de Tyr, qu'elle contempla un moment avant de se metre à genoux.

Elle ferma les yeux dans une position de recueillement et murmura:

J'ai besoin d'aide.... Je me sens... perdue! Cette voix... Ces yeux... M'apelle-t-il vraiment au secours? Ou suis-je en train de perdre pied? Tyr, je vous en prie, je ne vous ai jamais demandé de faveur, accordez-m'en une... Dites-moi seulement... Si c'est lui ou non qui m'appelait. Je vous en supplie. Dites-moi juste cela. Je me sentirai mieux et pourrait mieux vous servir, ainsi que mon devoir me l'impose. Je ne dois pas chercher à me venger car cela ferait de moi une criminelle et non votre représentante. Je dois rendre justice ainsi que vous me le demandez. Mais sans cette assurance, je resterai dans le doute et mon coeur réclamera vengeance. Je vous en conjure...

Le silence se fit pesant. Il n'était pas rare que Tyr réponde ainsi à son clergé, aussi, elle en espérait beaucoup.

Malheureusement pour Délia, après l'intervention de Tyr et la subtile influence de Zyo, le pantéon était actuellement en plein conflit et les pouvoirs des divinités n'étaient plus tourné vers les mortels.

Le démon avait toujours Délia en ligne de mire dans sa fenêtre, elle était légèrement brouillée dû au lieu saint, mais pas assez pour empêcher ses actes maléfiques.

*Tu veux une réponse mon enfant? mais je vais te la donner...*

Délia vit des flammes jaillir de l'hôtel, les prêtres s'écartèrent vivement pour ne pas être carbonisés. C'est alors qu'une silouhette se dessina dans le brasier...

Délia!

Aides-moi!

L'esprit torturé de Grental brûlait vif dans les flammes, son armure n'était plus qu'un amas de tôle fondue sur son corps qui brûlait sans discontinuer, des larmes coulaient sur ses joues mais étaient aussitôt évaporées. Là où la subtilité de Zyo frappa fut lors de ses dernières paroles:

Délia!!! ..... K.... Khain!
Aides moiiiiii!

Ce fut à ce moment que les flammes se résorbèrent et disparurent totalement sans laisser aucune trace.

Quand à Tyr, il ne donna aucune réponse, depuis plusieurs jours déjà il ne donnait plus aucun signe... les prêtres regardèrent Délia avec un air consterné et sincèrement peiné. Combien la dame devait souffrir, eux même avaient leur foi émoussée et ne savaient plus à quoi se raccrocher.

Ce que tous ignoraient était la peine de Tyr lui même qui s'était vu interdit de communiquer avec ses servants pour le moment... Pendant deux siècles il avait soutenu Délia et il n'était pas là pour supporter une de ses plus fidèles servante au moment où elle avait besoin de lui. Tout dieu qu'il était sa frustration était grande...

le silence retomba dans le temple.

devant sa fenêtre, c'est un Zyo exténué par l'effort contre la protection du temple qui se mit à sourire, sa respiration était sacadée.

et bien.... tu as ta réponse Délia....

Délia se releva vivement au moment où l'autel prit feu. Pour sûr qu'elle attendait une réponse, mais certainement pas de cette manière!

En voyant ainsi son aimé, elle dû se faire violence pour ne pas tenter de l'arracher des flammes.. ce qui, evidement n'aurait servit à rien, d'autant qu'elle était très vulnérable face au feu.

Elle était à présent incapable d'articuler le moindre mot. Tyr n'aurait jamais fait cela à Grental, et encore moins à Délia!

Pourquoi ne se manifestait-il pas? Qu'avait-elle donc fait pour que son Dieu lui tourne ainsi le dos?

Elle fini par regarder un à un les prêtres, pour lâcher subitement.

Ce que vous venez de voir n'est pas du fait de Tyr. Ou plutot... vous n'avez rien vu!

Elle sortit subitement en claquant violement la porte, blanche comme un linge, la gorge nouée. Elle s'appuya un moment sur la porte ainsi refermée.

Khain....

Fini ses belles idées de justice, elle ne réclamait plus que la vengeance. Tyr l'abandonnait... Du moins, c'est ce qu'elle croyait.

Le visage fermé et dur, elle retourna à la maison du gouverneur, où devaient l'attendre les différents chefs.

Elle s'arrêta devant la porte close un moment, puis l'ouvrit et entra.

Elle laissa son regard balayer le lieu, magnifique et grandiose puis s'avança le long de la nef centrale.

Ses yeux ne quittaient pas l'immense statue de Tyr.

Les prêtres ne devaient pas tarder à s'apercevoir de sa présence et approcher.

En effet, les prètres arrivèrent peu de temps après que Délia n'ouvrit la porte du temple. A leurs visages, et leur expression, il était facile de voir qu'ils étaient encore sous le choc de la vision qu'ils avaient eu la veille.

L'un d'eux, le doyen, s'avanca vers Délia.

Dame Délia, Grande palladine de tyr, que pouvons nous faire pour vous?

Cette vision avait, de toute évidence, choqué les prêtres bien plus que Délia ne l'avait pensé au premier abord. Elle se devait de ne rien montrer de ce qu'elle ressentait chaque fois que sa pensée entrevoyait à nouveau cette horreur.

J'ai besoin que vous me disiez clairement ce qui se passe avec Tyr.

Elle alla s'asseoir sur un banc, invitant le prêtre à en faire de même.

Tyr a toujours veillé sur son clergé bien plus que n'importe quel autre Dieu. Les prières que vous lui adressez n'obtiennent-elles donc plus de réponse pour que je sente votre foi ébranlée?

Le regard était dur, mais sa voix se montrait compréhensive. Ne frôlait-elle pas le doute de temps à autre?

Il se passe quelque chose pour que Tyr soit si distant. Ou alors cela n'est-il qu'envers moi? répond-il à vos questions? Se manifeste-t-il encore?

Si Tyr se montrait silencieux envers elle uniquement, elle saurait à quoi s'en tenir.

Le doyen semblait tout aussi troublé que Délia quand il parlait des problèmes avec tyr.

Pour être franc avec vous, nous aussi avons des problèmes pour rentrer en contact avec Tyr! Nos pières restent sans réponses, et d'après ce que je sais, parce que j'ai fait ma petite enquète, c'est la même chose dans tout les temples de Tyr.

Je ne sais pas ce qu'il ce passe vraimment, mais une chose est certaine, c'est que cela vient non pas de nous, mais plutot du panthéon divin!

Il s'y passe quelque chose qui doit dépasser notre entendement et créer des perturbation jusqu'ici!

Le grand prètre semblait inquiet en disant cela, pour lui cela signifiait que des temps de troubles intenses avaient commencé et que l'ensembe des dieux étaient la dessous. Tyr était surement impliqué plus fortement ce qui faisait qu'il ne pouvait plus avoir de contact avec ses fidèles. Mais de la à savoir si c'était volontairement ou contraint, ou bien de donner la raison de tout cela, il en était incapable.

Délia resta silencieuse un moment, réfléchissant.

Soit, en ce cas, ne relâchons pas nos efforts et continuons à honorer Tyr comme il le mérite. Je voudrais vous reparler de ce dont nous avons été témoins hier. A votre avis, quelle entité pourrait être assez puissante, d'une part pour savoir quelle prière j'ai adressé à Tyr, et d'autre part pour intervenir dans un temble divin. Il ne s'agit certainement pas d'un simple mortel.

Elle avait son idée sur la question, là n'était pas le problème. Elle voulait simplement entendre les réflexions du prêtre sur le sujet sans l'influencer d'aucune manière.

Le doyen était déja soucieux par le fait que Tyr ne répondait pas à leurs prières, mais penser que tout cela soit prémédité et soit l'oeuvre d'une tierce force lui donnait des frissons dans le dos.

Regardant ses pieds comme s'il était désolé, il repondit:

Franchement, je n'en sais rien! Il y a en effet personne d'humain assez puissant pour influer directement sur le pathéon divin! Et même un démon très puissant, une divinité maléfique ne peut pas faire diminuer seulle la puissance sur terre d'une autre divinté.

A mon avis, il ne peut s'agir que d'une decision unanime de la part de tout le panthéon. Tyr a dus s'attirer les foudres du conseil divin ce qui lui à valut cette sanction... Quand à la raison de cela, elle m'échappe totalement, je ne peut que faire des conjectures dans l'état actuel des choses...

Mais vous pourez sans doutes m'éclairsir la dessus! D'après les maigres connaissances que j'ai des lois des dieux, je connais qu'une seulle faute qui engendre cette punition... L'intervention direct dans les affaires des hommes!

La porte du temple ouvra en grand fracas avec un Bakayarö en sueur. Après quelques pas de course dans le temple il cessa de courir quand il vit la Grande Dame Délia auprès du prêtre et...

-Grande Dame Délia, tout, ... Tout va bien, il ... Ne se passe rien de ...( il se sentait un peu ridicule et poursuivit... ) ... d'alarmant !??? Bon tant mieux alors, juste une mauvaise impression, ... Heu...Ha oui! J'ai quelques nouvelles sur les dieux de Rykros, pas grand chose car les Dieux n'ont pas encore la " Gazette des Dieux "! ( Il la rit seul , puis se sentit encore plus ridicule) ... Heu, ...Bon, je vous montre se que j'ai transcrit.-

Il apposa sur un banc les parchemin et les fit lire a la Grande Dame Délia, mais il avait écrit en nippon. Puis s'apercevant de se fait les lit a haute voix...

-...il y avait déjà eu des précédents quand au silence des dieux qui laissaient sans réponse les prières de leurs fidèles. A cet époque Rykros avait bien faillit ne pas s'en remettre, causant un vent de panique parmis les mortel qui croyaient que les dieux préparaient l'anéantissement du monde.

En vérité une guerre divine avait éclaté et le pantéon avait à l'époque pratiquement été décimé, ce fut à ce moment que les plus influents d'entres-eux affirmèrent leur position mais dû à des batailles épiques il n'avaient plus assez de force pour interagir avec leur fidèles.
De même durant le conflit qui les avaient opposé, aider les mortels était devenu impossible pour conserver leur pouvoirs au maximum.

ils sous-entendent que certains fidèles de l'époque avait été en cause dans le départ de cette guerre divine en dénonçant des actions des divinités du bien à leur dieu maléfique afin de le renforcer....

Vous voyez, pas grand chose, mais j'y retourne demain pour une autre journée de lecture, d'ailleurs il va me falloir plusieurs jours si ce n'est plusieurs semaines et.....-

Il eut un autre sentiment inquiétant qui venait du fond de son esprit, il devint suspicieux, regardant tout autour, comme si quelqu'un se dissimulait pour les épier. Il n'aimait pas cela, et il se fiait trop a la matière de se sentiment pour en percevoir le véritable message qu'Okada tentait de lui envoyer.
Son comportement était étrange.

Délia baissa la tête un bref instant puis répondit au prêtre.

Ne cherchez plus, j'ai comprit. Tyr nous a aidé il y a peu de temps. Continuez à le prier et l'honnorer, il nous faudra compter sans lui, sans pour autant....

Elle se retourna vivement en entendant la porte s'ouvrir violement. C'tait Bakayarö, complètement essouflé et inquiet. Délia craignait déjà le pire, puis se rendit compte du malentendu.

Elle ecouta les textes que Bakayarö relatait, et l'observa.

Qu'y a-t-il donc?

Puis, au prêtre:

Je vous remercie, je retourne à la maison du gouverneur. A bientot, que Tyr vous garde.

Elle fit signe à Bakayarö de l'accompagner chez le Gouverneur. Elle allait faire part du peu découvert à Arhes.

Puis elle sortit.

Bakayarö la suivit et lui ouvrit la porte en se mettant devant elle et observa à l'extérieur avant qu'elle puisse sortir, puis la fit passer.

Il n'aimait pas cette impression qu'il avait. Était-ce comme la Grande Dame Délia, une fausse impression de la réalité manipulé par un quelconque individu où bien était-ce belle et bien Okada qui l'avertissait d'un danger prochain!?

L'impression ne la lâchait pas, sa démarche était celle d'un fauve, fluide, silencieuse et paré à bondir à tout moment. Tout mouvement au alentour le chicotait. Puis son médaillon se mit à vibrer doucement et...

- Grande Dame Délia, je crains qu'il n'arrive un malheur, je ne peut vous dire quoi mais cette impression ne me quitte pas, comme si Okada voulait me prévenir, j'ai cru qu'un mauvais esprit se joue de moi, mais là c'est mon médaillons qui vibre, lui ne peut me jouer!
Il faut vous mettre à l'abri, Grande Dame Délia. Dépêchons nous-

Bakayarö frôlait la paranoïa, il voulait tout voir tout entendre, même le mouvement des papillons lui paraissait suspect, il espérait profondément que ce soit qu'une fausse alerte, mais l'impression était trop grande et puissante pour cela. * Okada que veut tu me dire!?* Il n'eut aucune réponse mais se sentit plus calme, par le fait même plus apte à se canaliser sur les éventuels danger. Au loin il vit la maison du gouverneur, il eut un frisson.

Délia voulut rassurer Bakayarö, mais cette inquiétude soudaine l'intrigua et la mit mal à l'aise. Elle pressa le pas, jusqu'à finalement courir à la maison du Gouverneur.

(suite là-bas)

De retour aux temples après ces étranges évènements, elle s'assit sur un banc et cogita, attendant le grand prêtre, un peu impatiente.

*Bon, soyons logique. Khain ne m'aurait certainement rien dévoilà, et j'aurais perdu l'assassin. Mais le mage n'a pas insisté, pourtant il semblait tenir à son larbin. Il semblait... pressé....*

Délia sourit doucement.

*Les archers n'ont pas pu le toucher, son temps était compté... un vulgaire sortilège! Bravo Khain, bien joué, mais c'est perdu, vous n'avez pas votre homme, et j'aurai assez de force pour délivrer Ian Grental de vos griffes ou de celles de votre supérieur.*

Elle attendait le grand prêtre, sagement. Pour sûr que le pauvre homme allait tomber des nues en entendant la demande de Délia, mais, ma foi, qui ne tente rien.. n'a rien!

Le doyen des prètres ne tarda pas à venir à la rencontre de Delia.

Que puis-je pour vous Grande Palladine de Tyr?

Il ne savait pas ce qu'elle avait en tête mais la lueur qu'elle avait dans ces yeux lui faisaient craindre le pire.

Si c'est pour le petit subterfuge de Maitre Arhes, je suis désolé de ne pas vous avoir mis au courant, mais j'ai suivit ces instructions, et il semblerait qu'il ai eu raison sur certains points.

Dit-il avec une certaine gène et courbant la tête pour s'excuser.

Elle en avait presque oublié cette histoire de subterfuge. Elle eclaircirait ce souci un peu plus tard. Pour le moment, elle avait toujours son idée saugrenue.

Je ne viens pas pour cela, bien qu'il nous faudra en reparler. Je voudrais que vous tentiez quelque chose. Bien sûr, cela va vous paraître absurde, mais vous êtes un grand prêtre, et j'ai pu me rendre compte de votre expérience et votre savoir faire à plusieures reprises. Que Tyr soit silencieux ne signifie pas qu'il nous tourne le dos, et ça j'en suis certaine, j'ai toujours mes dons de Paladine. Alors vous allez embarquer un parchemin de rappel à la vie, si vous ne disposez pas du sort dans l'immédiat, et vous allez venir avec moi!

Elle ne s'attendait pas à ce que ça marche, mais son idée allait plus loin que ça. Rapellez une âme dans un corps, et voyez la réaction...

Le prête fut des plus étonné de la requête de Delia. Il ne cacha même pas sa surprise et la regarda avec des yeux ronds. Repondant, on pouvait sentir de la fébrilitée dans sa voix et cela du fait qu'il en bégaillait.

Par...Pardon? Mais..mais je suis qu'un prêtre, je...je ne peux pas partir co..comme cela! Et pu...puis je n'ai jamais vra...vraimment quité le temple sau...sauf pour le pelerinage!

Je n'ai...n'aime pas trop les ave..aventures, et je ne se..serais qu'une gêne pour vo...vous!

Il était flagrant qu'il ne voullait pas quiter la tranquilité relative du temple et encore moins risquer sa vie... il avait peur.

Délia avait déjà fait demi-tour pour sortir du temple, et elle s'arrêta, se retournant doucement vers le prêtre.

Mais qui vous parle de quitter le temple? Pour une petite demi-heure oui, mais pas plus! La seule aventure sera de tenter de ramener un défunt à la vie! Allez, venez!

C'était un ordre, donné avec autant de surprise que d'agacement.

Elle sortit du temple, et ordonna à un soldat de faire en sorte que Grental soit sortit de sa chasse de verre. Elle ne songeait pas pouvoir réellement lui rendre vie, mais elle s'en voudrait de ne pas essayer, et, de plus, si l'Ennemi avait vraiment son âme, et que le prêtre la rapellait, il pourrait se passer des choses interessantes.

Le prête fut rassuré par les propos de Delia, mais il ne lui restait pas moins une certaine inquietude. Il suivit alors la dame Blanche jusqu'au tombaux ou reposait son bien-aimé.

Il connaissait parfaitement le sort de rappel à la vie, mais il ce disait bien qu'au vue des forces en présences, ce genre de sort de serait pas d'une grande utilitée.

*Mais bon quisque c'est le souhait de Dame Delia!* ce dit-il peu convaincus tout de même.

(suite à la necropole)

Bakayarö se trouvait dans uen chambre très claire, et calme. La fenetre donnait sur les jardins du Temple, soigneusements entretenus.

Délia entra, s'attendant à voir son Gardien reveillé. Mais ce n'était pas le
cas encore.

Restant debout, elle regarda par la fenetre, songeuse. Elle devait reprendre la liste de ses officiers et de leur position actuelle. E ensuite...

Rien que d'y penser, elle soupira. Elle ne pouvait confier cette tâche à personne... trop risqué. Et c'était précisément le genre de choses qu'elle avait en horreur.

Elle se frotta les yeux, la fatigue tombant sur elle. Pourtant, ce n'était pas le moment de se reposer.

L'odeur et la présence de la Grande Dame Délia, fit ouvrir les yeux de Bakayarö. * Ai-je rêvé!? Suis-je vivant !?* Bakayarö toucha encore sa blessure puis se mit en position assise. Là il vit la Grande Dame Délia. Il était confus et...

- Est-ce bien vous Grande Dame Délia!? En chair et en vie!?-

Il était faible, il avait des tremblements et avait un froid horrible, la douleur le pesait et il faillit retomber sur le lit mais il se retint en prenant un grand respire qui lui fit faire une grimace de douleur et...

- Grande Dame Délia, j'ai faillit, ... c'est il enfuit!?-

Il voulut se relever mais il prit appuis sur le bord du lit trop mou et tomba sur le coté sur celui-ci.

Il avait honte de sa faiblesse... Il ne pouvait pas être mort, il, il était bien là, mais ...!?? *** -Du calme petit fils, tu reviendra, plus tard.-***

Bakayarö savait maintenant, mais était-ce bien là la vérité!?

Il voulut toucher à la Grande Dame Délia et leva sa main droite vers elle.[/i]

Délia se retourna lorsque Bakayarö s'adressa à elle. Elle revient vers lui, mais n'eut pas le temps de lui dire de ne pas bouger qu'il se essayait de se lever. Elle termina les deux mètres qui la séparaient de lui au pas de course, et l'aida à se mettre plus confortablement sur le lit.

Restez allongé, calmez-vous. L'assassin est mort. Sa compagne est enfermée dans les geôles... Elle a voulu lui porter secours.

Elle s'assit sur le lit, regardant Bakayarö.

Vous devez vous reposer un peu. Revenir de la mort n'est pas une mince affaire.

Elle joignit ses mains qu'elle approcha de la poitrine du Gardien, et les étendit au-dessus de lui. Elle fesait ainsi une imposition des mains, destinée à soigner partiellement les blessures et à redonner de la force au blessé.

Bakayarö ne comprit pas les propos de la Grande Dame Délia, sur le fait que sa compagne était enfermé, mais resta bouche bée quand elle lui dit... " Revenir de la mort n'est pas une mince affaire. "

Il était belle et bien mort et était revenu dans la matière, il n'avait pas rêvé...

Il regarda la Grande Dame Délia dans les yeux et ...
- Encore une fois, c'est vous qui m'enlever à la mort. J'ai, j'ai cru voir une entité ... Elle avait les mains sur mes épaules et... Je suis confus ... -

Et lorsqu'elle lui fit une impositions des mains, il sentit que la douleur qu'il avait au plexus était belle et bien grave, car il sentait que partout la douleur partait, mais qu'à l'endroit où la dague avait frappé, la douleur restait. Il se sentit fatigué et se laissa aller et mit une main sur l'épaule de la Grande Dame Délia; il sentit sa chaleur au bout des doigts, elle était réel, il ne rêvait pas. Et...

- Votre Dieu est toujours là, Grande Dame Délia, il est toujours là..-.

Il avait les yeux dans la brume puis il eut un magnifique sourire et ...

- Comme Okada, il est toujours là.-

Elle avait sentit que Tyr était toujours avec elle, car il venait de lui en donner la preuve. Décidément, ce devait être un beau bazard au panthéon! Elle avait toujours ses dons, Tyr se manifestait moins souvent, mais c'était tout. Elle devait garder courage, car il comptait certainement sur elle, et elle ne devait pas le décevoir.

Lorsque Bakayarö lui dit simplement Tyr et Okada étaient toujours là, elle se sentit animée d'un nouvel espoir, d'une nouvelle énergie. C'était une simple phrase, mais en disant cela, Bakayarö lui montrait qu'il croyait encore à ce qu'ils fesaient.

Oui, ils sont toujours là. A nous d'être là pour eux!

Elle sourit doucement, puis posa sa main sur son épaule.

Dormez un peu. Je vais chercher quelques paperasses et je reviens. Je vais m'installer sur la petite table.

Il y avait, près de la fenêtre un petit bureau, une bougie, et une chaise. Délia avait besoin d'être près de Tyr, et de s'isoler de ses soldats pour etudier la liste des officiers. Elle avait une totale confiance en son Gardien, et c'est le seul qui devra être au courant de tout ça.

Elle se leva et partit à la Maison du Gouverneur.

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