Sur la route de Sylvergord

Le plus urgent, c'était assurément celui qui volait vers elle. Elle n'avait pas énormément d'options. Elle avait une idée, mais payerait chèrement un éventuel échec.

Armée d'un courage qu'elle ne soupçonnait pas, elle laissa le volant foncer vers elle, bondissant à la dernière seconde sur le coté, et cherchant à empaller, dans le meilleur des cas, ou au moins à blesser le démon.

Elle ne perdait pas de vue qu'il y en avait deux autres, dont un qui ne semblait pas sentir les coups de lance. Peut-être à l'arc alors? Dans ce cas, c'était le dernier des trois auquel elle devrait s'attaquer.

Gatts avait du mal à rattraper Gaiseric, Une main sur la poignée de son épée, l'autre accrochée aux rênes de sa monture, il chevauchait vers la plaine à la sortit de la ville. Il venait de passer les portes, quand il sentit sa marque piquée. Plus il s'approchait du lieu et plus la douleur grandissait. A présent en plus de la douleur, il sentait le sang couler le long de son cou. A force de traquer les démons de la main de dieu, Gatts était habitué à la douleur de la marque. Il n'était plus très loin maintenant, bientôt sa lame trancherait du démon. Un sourire carnassier dessina sur son visage et il éperonna sa monture.

Attendez-moi pourritures j'arrive!

L'avantage de Naryar était que sa lame était très longue et en croissant de lune. Il n'eut qu'à enfoncer son poing en plein milieu de la gueule du Démon pour contrer, et le Démon s'en prit encore dans les gencives.

(La lame est verticale, des deux côtés du gantelet qui recouvrait le moignon de Naryar, et est en arc de cercle)

Et c'est là que son souffle de flammes entra en action. Naryar souffla en plein dans la bouche démesurée de la créature, un truc qui ferait très très mal si la chose craignait le feu classique autant que le Feu Sombre.

La centauresse ne se laissa pas démonter, malgré le beau mal de crâne que le cri perçant du démon venait de lui causer.

La lance était toujours fichée dans le monstre et la seule chose que Lodhetia trouva à faire fut de rabattre sa victime violement vers le sol. Se cabrant légèrement, elle frappa de toutes ses forces la tête du démon au sol avec ses sabots avant, cherchant à lui broyer le crâne.

Elle avait bien vu qu'un des centaures était mal barré, mais elle devait d'abord se debarasser de celui-ci avant de songer à le sortir de là.

Gaiseric galopait sur sa monture, donnant de droite à gauche de grands coups de lames sur les monstres qui tentaient de l'arreter. Ces coups étaient étonament puissants et sa lame tranchait la chair comme s'il s'agissait de beurre. Parfois même on eu put croire qu'elle tranchait même au dela de la portée normale d'une rapière.

Mais rapidement, les monstres eurent l'idée de s'attaquer directement au cheval plutot qu'a son cavalier. Le cheval tomba rapidement, une patte arrachée par la gueule géante d'un monstre tapis au sol.

Gaiseric ne tomba cependant pas en même temps que son cheval, il prit appuis sur la selle et sauta. Son saut fut énorme, et il alla jusque qu'a une grande hauteur.
Lorsqu'il retomba gracieusement au sol, on eu crut qu'il flottait dans les airs tellement il arriva lentement.

Ceux qui avaient assez d'expérience pouvaient comprendre, il avait avec lui des Sylphes de vents. Ces dernières lui permettaient de faire des bonds gigantesques tout en allongeant considérablement la portée et le tranchant de sa lame.

Au sol, il fut vite entouré de toutes parts, mais aucune inquiétude ne ce lisait sur ces traits, ce n'était que du menus-fretin pour le moment.

Gatts avait quasiment rattrapé son retard sur Gaiseric, tout ben augmentant la vitesse de sa monture, il dégaina son arme.

* Ne bougez pas raclures je suis là !*

Passant à proximité d’une créature, le guerrier prit appui sur sa celle et sauta en l’air épée levée s’apprêtant à fendre en deux le monstre. Ce dernier porta un coup de sa main griffue, pendant que Gatts était encor en l’air, mais malheureusement pour lui, il avait sous-estimé la force du guerrier et le coup toucha sur l’épaulette gauche de Gatts, ne faisant de décaler le point d’impacte de la lame. Au moment ou il s’aperçu que son coup portait et que le sang noirâtre du monstre giclait sur son visage, Gatts eut un sourire carnassier.
L’arme avait pénétré au niveau de l’épaule et avait tranché la chair jusqu’au niveau de la hanche. La créature tombât.
Gatts tourna la tête à la recherche d’une autre victime. Il y en avait partout. Poussé par sa soif de sang démoniaque, il fonça dans la mêlée, apercevant au passage que Gaiseric était entouré d’ennemies.
Gatts se battait avec une rage peu commune sur les champs de batailles, découpant les monstres qui se trouvaient sur soin passage, malgré de nombreuses blessures sur les bras, les jambes et le visage, rien ne semblait pouvoir l’arrêter dans sa frénésie.

La centauresse fut horrifiée de son propre geste, et elle enleva bien vite ses pied du crane de démon. Quand à la vue du centaure demembré, elle eu bien du mal à ne pas rendre tout son dîner.

Légèrement tremblante, elle s'apprêtait à attaquer le démon aux longs bras, quand elle le vit disparaitre... ainsi que les autres.

Elle regarda autour d'elle, nottament pour voir si ses pairs avaient une réaction semblable à la sienne.

Puis elle s'avança timidement pour se rapprocher des autres, cherchant Xalick du regard.

Naryar était sur le point de faire sauter un bon bout de la calotte crânienne d'un autre démon quand celui-ci devint immatériel.

Toujours aussi bourrin, le draconien frappa au moins 4 fois dedans mais il n'était pas capable de penser, dans sa rage, à entourer sa lame de force de Feu Sombre. Rien... Aucun effet... Le démon s'enfonça dans la terre.

-Revenez bande de lâches!

Il extériorisait sa colère, il en avait bien besoin. Pour lui, c'était une bataille avortée. Il piétina le sol quelques secondes et lanca une dernière malédiction avant de se calmer.

Que le Feu d'Udün vous réduise en cendres, pourritures abyssales!

Mais il n'y avait plus un seul ennemi pour la recevoir. Dépité et encore énervé, il rebroussa chemin et se remit en rang.

Gatts bataillait ferme, mais très vite, il ne retrouva entouré de 6 adversaires. Son corps était couvert de sang noirâtre, mais les nombreuses victoires lui avaient laissées beaucoup de marques et son corps portait de nombreuses blessures.
Il dévia un coup visant sa tête et dans un revers, il enfonça sa lame dans le crâne du monstre. Il en tua encore deux, mais à chaque créature tuée, une autre prenait sa place.
Ne sachant pas comment gagner se combat, il fit la seule chose qui lui semblait correcte.
En poussant un hurlement de rage, il chargea une fois de plus les créatures qui osaient se dresser devant lui.
Alors qu’il retrouvait un deuxième souffle, les monstres disparurent.

Revenez pourritures ! J’en ai pas fini avec vous !

Voyant que le combat était fini, il chercha des yeux Gaiseric.

Pas possible, il a survécu.[ /i]

Le guerrier posa le plat de sa lame sur son épaule et marcha d’un pas assuré jusqu’à Gaiseric. Un sourire se dessina sur son visage couvert de sang, il tendis la main à son compagnon de voyage :

[i] Beau combat, content que tu sois encore en vie.

La centauresse inspirait une grande bouffée d'air pour se calmer, lorsque Xalick lui adressa la parole.

Elle l'écouta, evidement, mais en réalité la blessure du général détenait la grande majorité de son attention.

C'était Syphiis... Je croyais que vous l'aviez tuée. Quelque chose cloche... Pour qu'elle attaque comme ça, par petite touche, c'est sûrement qu'elle n'est pas l'instigatrice de tout ça. Je vous verrai mal en tant que Général et chef suprême de Kardaïs, d'aller batailler quelques minutes et de disparaitre aussi sec. C'est un avertissement... Un echantillon de ce qu'elle prépare. Elle ou quelqu'un d'autre.

Elle regarda la plaie et conclut:

Vous devriez aller vous faire soigner. Vous n'irez pas très loin comme ça. Et voir leur général blessé n'est pas très bon pour les troupes.

Non pas qu'elle voulait lui faire la morale, mais, quelque part, elle se sentirait mieux s'il allait bien.

Xalick dû reconnaître que Lodhetia n'avait pas tort, cette blessure n'était pas mortelle, mais il était inutile de la laisser s'infecter par pur fierté.

Il appela un clerc pour se faire placer un bandage et administrer un sort de soin, une fois que les hommes blessés durant la bataille furent soignés.

Vous avez raison c'était bien Syphiis, celle là même que j'ai tué. Je n'ai aucun doute sur le fait d'avoir porté le coup fatal, pourtant c'est bien elle. Comment a-t'elle été ramenée à la vie après autant de temps est une question à laquelle il me tarde d'avoir une réponse.

Mais vu ses capacités, elle a plus vraissemblablement été réssucitée peu de temps après sa mort et elle s'est entraînée depuis.
La vrai question est donc: qui l'a ramené à la vie et pourquoi?

Le regard de Xalick était noir, le retour de cette diablesse était l'arbre qui cache la forêt. Mais alors quelle forêt! à en juger par sa force cela n'allait pas être une partie de plaisir.
D'ordinaire si froid et patient, Xalick commençait à en avoir plus que marre de cette situation et cet ennemi invisible. L'attaque de Syphiis n'était pas un avertissement, c'était juste histoire de lui montrer qu'il ne faisait pas le poids, c'était une moquerie ouverte.

Malgré cela il en faudrait plus pour l'énerver, elle venait de faire une énorme erreur en se retirant sans profiter de sa domination pour tuer le général chaotique, et ça c'était typique de Syphiis et de sa fierté. Ce genre d'erreur contre Kardaïs pouvait se payer très cher.

Pour le moment regagnons la ville. Nous allons mettre à profit la bourde qu'elle vient de commettre...
Par contre pouvez-vous aller inviter les deux guerriers venus nous aider? j'aimerais les convier à un repas pour les remercier...

Sous-entendu pour en savoir plus sur ce que eux savaient.
Xalick retourna alors en tête pour conduire l'armée jusqu'à Sylvergord.

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Erik, le capitaine centaure, félicita sa troupe et vint aussi vers Naryar.
Ce dernier, en criant vers la troupe de démon et en les traitant presque de tous les noms avait presque réussit à rendre le sourire à certains hommes. En tout cas il n'avait pas l'air d'avoir eu peur.

Bien joué! j'ai l'impression d'avoir fait un bon choix en vous engageant. Belle démonstration en tout cas. Vous avez bien mérité de vous reposer.

Naryar se remit vite fait de sa grogne aux paroles d'Erik et eut un grand sourire. Il n'avait pas peur le moins du monde et n'était quasiment pas fatigué. Survivre tout seul dans la nature pendant quelques années était une bénédiction pour l'endurance et les réflexes.

Bof! C'était pas grand chose... Mais bon, il faut pas s'étonner d'avoir un pyrokinésiste guerrier et de surcroît tueur de démons dans votre armée et que celui-ci fasse autre chose que prendre un thé en regardant le combat dès que quelques Démons se pointent!

Ensuite, le draconien interrogea Erik du regard.

Mais dites... Ce genre d'attaque rapide n'est généralement pas dans les habitudes de Démons aussi équipés au corps à corps... C'est pas logique... Y aurait-il un leader qui leur impose cette stratégie?

La centauresse aquièsca aux propos du Général et se dirigea vers Gaiseric et Gatts. Encore là ces deux-là, quelque chose lui disait qu'ils allaient être contraint de batailler dans le même camp. Sinon, pourquoi seraient-ils venu combattre les démons? Ils pouvaient aussi bien détaller.

Elle approcha des deux combattants et s'arrêta à deux mètres d'eux environ.

Le Général vous convie à un repas, sans doute dès que nous serons en ville.

Rien à faire, Gatts ne lui inspirait pas confiance. Pourtant, ils étaient visiblement du même côté.

Elle jetta un oeil au draconien qui s'était raccroché à la troupe, puis attendit une réponse des deux guerriers.

Gaiseric s'eb était pas trop mal sortit, il n'avait qu'une légère entaille au niveau de la cuisse, qui c'était d'ailleur déjas arreter de saigner. Il n'avait certe pas la puissance physique de Gatts, mais il compensait largement par une grande technique et sa rapidité. De plus la cape magique qui lui avait été donné lui permettait d'affiner ces techniques ainsi que son tranchant.

Quand Gatts vint le voir, il eu lui aussi un sourir, il ne c'était pas trompé, cet homme était incroyablement fort et sa rage au combat était incommensurable.

Pourquoi? Vous doutiez du fait que je survive? Je vais vous donner un conseil, ne vous fiez jamais aux apparences, cela pourait un jour vous etre fatal.

C'est à ce moment que Lodhetia vint les convier à la table de Xalick.

Je vous remercie de cette offre! Nous sommes honoré de nous joindre à la table du General de Kardais!
Soyez notre guide, nous vous suivont! Mais j'ai bien peur que nous soyons obligé de vous suivre à pieds, nos montures n'ont pas survecut!

Gatts sourit à la remarque de Gaiseric :

Ne t’en fait pas, je n’ai pas pour habitude de sous-estimer mes adversaires. Je ne suis pas aussi primaire.[ /i]

Il fit un clin d’œil à son compagnon :

[i] Ne me juge pas trop vite sur mon aspect extérieur. Quoi qu’il en soit, ce fut un beau combat mon ami, un peu court mais très divertissant.

Bien qu’il ne le montrait pas, le guerrier était impressionné de la manière dont son compagnon avait géré la bataille. Sans compter le fait qu’il avait moins de blessures que lui.

Un mouvement dans les yeux de Gaiseric, fit comprendre à Gatts que quelqu’un approchait. Immédiatement, il repris son visage impassible. C’était la centauresse qui accompagne le général de Kardais . Voyant qu’elle affichait comme du dédain pour lui, Gatts, droit comme un « i », épée sur l’épaule, pausa son regard froid comme de l’acier sur elle.

* Je ne sais pas ce que tu as contre moi, mais continue à me toiser de la sorte et je t’éventre. *

Le général Xalick les invitait, lui et Gaiseric à sa table. Gaiseric accepta. Sans desserrer la mâchoire, le guerrier suivit son compagnon.

La centauresse soutient brièvement le regard de Gatts. Ce sentiment d'inconfort et de méfiance envers lui était-il seulement justifié? Elle eu beau y réfléchir, à priori non, il ne lui avait rien fait. Sa carure l'impressionnait-elle? Certainement! Mais ça ne constituait pas une raison valable.

Alors où était le problème? D'où venait cette répulsion qu'elle éprouvait?

Elle l'ignorait, mais c'était viscéral. Et vu la manière dont il la regardait, ce n'était pas prêt de s'améliorer.

Gaiseric était plus sympathique, mais elle ne savait pas si elle devait rester sur sa première impression ou non. Des mouchards? Si c'était le cas, ils avaient trouvé le meilleur moyen pour se trouver très proches de Xalick et de son armée.

Peut-être fesait-elle fausse route, tout simplement. Elle était bien trop méfiante de nature.

Elle attendit qu'ils soient tous deux prêts pour les guider vers Xalick, formant du fait un petit groupe à part, puisqu'à pied, ils avanceraient peut-être un peu moins vite qu'à cheval. Elle réglait son pas sur le leur, compte tenu qu'ils pouvaient être un peu fatigués du combat.

Le cheval de Xalick y étant resté aussi, il termina son chemin en vol jusqu'à Sylvergord.

A présent il fallait compter avec la présence de Syphiis. Etait-elle de mèche avec le mage qu'ils allaient combattre?
trop de questions sans réponses, il n'aimait pas cela.

Il fit envoyer un messager à Lyrandya aec le message suivant:

"Nos doutes se révèlent fondés, Syphiis en personne a attaqué mes lignes avec une troupe de démons. Elle a remporté une manche contre moi mais s'est retirée avec sa troupe. Elle est plus puissante qu'avant, ses yeux sont devenus dorés au lieu de bleus mais il ne fait aucun doute que c'est elle.

Nos pertes sont minimes mais sa démonstration a été assez convainquante. Nous sommes à Sylvergord, pour le moment je penses que nous devons se concentrer sur le mage, j'ai avec moi un lieutenant d'Arkan qui semble en savoir un peu plus sur ces démons employés par Syphiis.

En revanche je suis toujours sans nouvelles d'Arkan.
Dès que tu sais où est ce mage, je serais prêt à bouger."

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Erik se gratta le menton et haussa les épaules.

Si tu as la réponses à cette question je la veut bien!
C'est justement le problème de savoir pourquoi ces démons sont là, pourquoi Syphiis réapparaît après avoir été tuée il y'a 8 ans et si quelqu'un est à l'origine de tout ça.

Malheureusement pour le moment nous sommes des pions qui avancent sur l'échiquier. A nous d'avoir la meilleure stratégie dans nos déplacements.

Il mit une tape amicale sur le bras du draconien.

Pour l'heure allons manger un morceau.

Pour sûr Erik était un capitaine simple et amical. Mais il était aussi réputé comme très exigeant et un bon tacticien.

(suite au QG de Kardaïs à Sylvergord)

(H.R.P. : suite des pics des étoiles)

Thyamath approchait de la ville, après quelque jours de voyage. Il devait trouver Gaiseric et lui transmettre les dernières paroles d'Arkan. Il se demandait comment il serait accueilli, en annonçant de telles nouvelles.

*Enfin...(soupir, inaudible pour un humain) ça ne pourras pas être pire que de manquer d'être exploité pour déclenché une guerre. *

Thyamath continua sa route, arrivant jusqu'aux portes de la villes et repéra les gardes, essayant de leur expliquer rapidement ce qu'il était par la pensée.

*pourvu que ces gardes ne soient pas trop obtu, ce pourrait-être particulièrement gênant pour entrer et trouver la bonne personne. *