La Nécropole.

Quand le doyen arriva, en compagnie de la Dame Delia, dans la nécropole, les préparatifs étaient déjas terminés. Le corps de Grental était sortit de son cerceuil de glace, et reposait maintenant sur une table base en pierre recouverte d'un linceul blanc. Il portait avec lui ces atouts de général et son uniforme encore humide reluissait à la lumière des torches.
Il avait les mains croisées sur son torse et sous ces dernières étaient disposé son épée. Le visage qu'il arborait était empreint de quiétude et d'apaisement, ce qui ne reflétait en rien les circonstances de sa mort.

Le prêtre s'approcha et regarda tristement le visage du défint.

Je ne sais pas si c'est une bonne idée Dame Delia. Il ce peut que nous en puissions rien faire pour rappeler son âme! Nous pourions même empirer les choses!

Le prètre se mit alors à incanter au dessus du corps inerte de Grental. Un assez long moment s'écoula sans que rien de se passe, des heures même.

Le prètre baissa alors les bras qu'il tenait au dessus du corp et poussa un long soupir.

C'est inutile d'esayer plus longtemps, je n'arrive à avoir aucunes réponses! C'est comme si son âme avait disparue! Il y a seulement deux possibilitées pour que cela soit le cas: Soit son âme a déja été rappelée et est retenue quelque part, soit...

N'osant terminer sa phrase, il avala sa salive et regarda Délia dans les yeux avec une certaine tristesse.

...soit sont âme est détruite et ne pourra jamais trouver le repos éternel!

Bon! Qu'il en soit ainsi! Juste une chose! Il va me faloir environs 2 jours pour traverser les montagnes et entrer dans la foret d'Horis, et autant pour en revenir! Vous auriez pas un moyen rapide de vous faire parvenir les infos que je vais trouver?

Et je ne serais pas contre une petite avance sur salaire... pour mes frais divers!

Visiblement, le nain avait confiance en ces capacitées et dans le succès de sa mission. Et puis de toutes facons cela n'était qu'un job pour lui, et il n'y avait en jeu que de l'argent et bien qu'il ne comptait pas le laisser lui passer sous le nez, les considérations d'interet pour une nation lui était totalement égales.

L'esprit de Bakayarö, suite à la mort de son assassin, avait tenté de rejoindre son esprit, mais en vain. L'esprit de Nuam alla que trop rapidement en un endroit inaccessible à Bakayarö, mais pas pour celui de Okada. Celui-ci parti à la suite de l'esprit de Nuam laissant Bakayarö vaguer au dessus de son propre corps.

Tout semblait étrange à Bakayarö, Il avait l'impression d'avoir déjà passé plusieurs siècles, mort, mais en fait cela venait juste de se produire.

Justice avait été rendu, il le savait, il ressentait en "lui" un réconfort, sans savoir lequel exactement; une présence était là sans se faire voir, mais le lieux où il se trouvait là, présentement était le médaillons et celui-ci vibrait sur une fréquence étrange et inconnu, jusqu'à lors pour Bakayarö. Il demandait à Okada, mais lui n'était déjà plus là. Il osa demander au médaillons, mais il sentit que tout les esprits de sa famille répondait en même temps, * Laisse toi aller*.

Une crainte de mourir dans la mort se fit entrevoir dans la pensée du Ronin, il sentait son énergie vital se disperser et en même temps se focaliser en son nombril, qui celui-ci allongeait. * Quel horreur, mais que se passe t'il !?*

Effrayé, il continua de regarder stupéfiait, l'étrange phénomène qui se produisait et perdit tranquillement toute notion de réalité. Les corps subtiles qui l'entourait devenait comme des épines en lui; il se perdait dans la peur et ceci causerait sa fin. Tentant de se contrôler il s'aperçut rapidement qu'il n'avait plus aucun contrôle; c'était la fin de son existence, tout devint noir, silencieux et froid.

Des picotements l'envahissait, un bruit sourd comme fond et une douce lumière émanait d'un tout; était il enfin mort? Était-ce là un lieu ou un temps? Était-ce lui qui pensait ou une pensé le créait?

Pour la deuxième fois il prenait un premier respire, celle-ci fut plus difficile à subir, la souffrance venait de sa conscience. Il fut soulagé par une chaleur venant de sa main gauche, souffrit encore en ouvrant les paupières, vit sommairement un plafond floue et sentit l'odeur des encens; Il était de retour dans l'enfer de la matérialité.

Son esprit était clair, pourtant son respire se mit à être décadent, il cherchait son air. De sa main droite, il toucha sa blessure aux coeur et prit connaissance de sa damnation, cette dague était maudite, elle n'avait pas damné son esprit, mais le corps. Il suffoqua; les particules d'air le faisait souffrir de tout son être et les molécules l'apaisait, lui donnant un nouveau souffle, jusqu'à lors inconnu. Tombant dans une inconscience précaire, il subit un tremblement nerveux qui lui fit reprendre connaissance.

Il avait perdu mémoire de son passage dans l'éther; il voulut avertir de nouveau la garde, se croyant encore face à l'ennemi. La vue d'une aura fortement bleuté qui le tenait par les épaules, le laissa sans paroles puis s'endormit.