Le temple

Jamais des paroles avaient été imprimé aussi profondément dans l'âme et l'esprit de Bakayarö ... "Oui, ils sont toujours là. A nous d'être là pour eux! " La dernière phrase, Bakayarö s'endormit avec dans l'esprit... *A nous d'être là pour eux! ... A nous d'être là pour eux!... A nous d'être là pour eux! ...*

Vaguant dans le sommeil, il vit encore une fois Okada qui poursuivait l'esprit de l'Assassin vers un lieux aussi sombre que tourmenté. Ce lieux lui était inconnu et surtout lui présenta une image flou, disloqué, et empreinte d'une malice hors norme. Il eut peur pour Okada, mais en lui il savait qu'Okada n'irait nul part ou il ne pourrait revenir. Puis il changea de rêve pour celui d'un étang au bord fleurit des cerisier, de cette étang sortait de l'eau, une image de lui même, en armure nipponne complète et ses deux armes. ensuite ceci passa à une image de ses armes brisé en deux, son No-Dachi devenait un Ninjato, après un travail de forgerons puis son Tento devenait un Wakizashi. Ceci le troublait quelque peu, puis ensuite, il vit une forme fortement bleuté, il se sentit d'un bien être inimaginable puis son rêve termina.

Il ouvra un oeil et vit qu'il n'avait que sommairement dormi, la lumière à l'extérieur n'avait pas beaucoup changé.
Même si la Grande Dame Délia, lui avait mentionné de rester couché, il tenta de se mettre assit sur le lit. Il réussi assez bien , mais sa blessure lui faisait encore très mal, elle était guéri mais le faisait souffrir. * guérira t'elle un jour!?*

Il entreprit de se mettre debout. l'on aurait dit qu'il ne c'était pas mit debout depuis des lustres, tout courbaturé, son corps criait douleur. Il commença des étirements simple sans vouloir en faire trop pour la première fois, mais il ne réalisait pas encore d'où il revenait, il tomba à genoux. Cette position lui rappela un trop mauvais souvenir qui ne c'était pas passé il y a bien longtemps. Il s'assit par terre le dos appuyé sur le lit, il était essoufflé d'avoir franchi un mètre.

Découragé il souffla un désespoir, il toucha son médaillon croyant se remonter le moral, mais il ne se passait rien, que le silence de la pièce et le sentiment d'être qu'une épave. Il eut une pensé pour ses hommes qu'il avait perdu ... Il était le seul survivant et il resterait vivant pour racheter leurs honneurs, ça il leurs devaient. Puis il pensa à Rykros et ses tourments ... * Reprend toi Bak, laisse toi le temps de guérir, se n'est pas fini.* Il se rendormit une fois de plus, fatigué et épuisé.

Bakayarö ne rêva pas de son sommeil réparateur. Il se réveilla et il était encore adossé au lit. Il se releva en douceur puis s'assit sur le lit. Il s'aperçût que la lumière avait changer, il devait avoir dormi quelques heures.

Il alla tout près de la fenêtre y jeter un cou d'oeil. Le temps était superbe , le village allait bientôt dormir, la nuit était reine. Bakayarö aurait aimer aller à l'extérieur, mais se sentait encore très faible. Il ne fit que quelque étirement puis alla s'allonger sur le lit. Il soupira de nouveau, il était un homme d'action et le fait qu'il ne puisse pratiquement pas bouger le minait.

Il entreprit de se lever et de s'habiller. Quand il vit la tâche de sang autour du trou qu'avait fait la dague sur son chandail, il eut une douleur à sa blessure. ° Damné blessure, elle n'est pas normal celle-ci, elle me draine ma bonne humeur.°
Il chercha un autre vêtement, et il n'en trouva pas. ° Bha, je vais quand même nettoyer ceci avant de le remettre°. Et c'est ce qu'il fit.
Ensuite il endossa son armure de cuir et prit ses armes brisé.

Il commença à faire des exercices et des mouvements tactiques. Ses armes, quoique raccourcie pouvait encore servir. Il les maniait comme cela le reste de la nuit. il avait fait ses exercices et se sentait un peu mieux.

Il s'assit sur la chaise en face du petit bureau en face de la fenêtre et s'assoupit quelque peu. Il s'endormit dans cette position les armes à la main.

Se sommeil l'agita quelque peut. Bakayarö se voyait en esprit encore une fois, mais entourer de ses braves hommes sur son bateau, ils formaient un équipage d'esprit qui voguait sur un fleuve aux allure inquiétante vers une destination tout aussi inquiétante. Une brise céleste donnait à l'embarcation une allure de travers et Bakayarö prenait un cap tumultueux, la houle prenait en force et un grain se préparait au loin. Le changement de voilure lui fit voir une autre alternative à se voyage, se positionnant au portant, il vit a la proue l'image de Okada souriant.

Puis le vent qui entrait de par la fenêtre ouverte de la chambre, le fit se réveiller en sursaut.

° Quel jour sommes nous et où est la Grande Dame Délia!?°
Se levant prestement il s'aperçut qu'il faisait encore noir à l'extérieur.
Il reprit ses mouvements d'entraînement; Il avait faillit, maintenant fallait qu'il s'entraîne. Le message du rêve était clair, il avait eut deux nouvelles chances, fallait maintenant s'acquitter auprès de Tyr et de la Grande Dame Délia. Il vivrait maintenant une vie de désintéressement personnel, sa vie ne lui appartenait plus, il vivait sur un temps emprunté à un dieu, qui lui avait offert un souffle nouveau. Bak vivrait se renouveau au nom d'une puissance et non en son nom.

Bakayarö fut très heureux de revoir la Grande Dame Délia et ce, de façon lucide et quelque peu remit de sa précédente aventure. Cela se gâta du moment qu'il " ressenti " ou vit la dague. Il ne fit rien qui aurai put en avertir la Grande Dame Délia, il attendit patiemment que le mage parle des nouvelles de Rykros puis à son départ, la tête basse, il dit sur un ton monocorde...

- Grande Dame Délia, veuillez m'excuser, mais mes lames tremblent encore de la rencontre fatal avec cette démoniaque dague, sans vous parler de la démangeaison de ma blessure au coeur.
Est-ce une épreuve pour que je puisse m'endurcir avec c'est forme d'armes démoniaque!?-

D'ailleurs à la vue de la dague Bakayarö sentait encore le contact froid et pénétrant en ses chair, un frisson le parcourut, se qu'il tenta de dissimuler à la Grande Dame Délia.

Ce qui le surprit, c'était que son médaillons vibrait en présence de cette arme impie et que les vibration se répercutait dans ses propres armes, du moins, ce qu'il en restait.

Bakayarö récitait mentalement des mantras que Okada lui avait apprit, ceux-ci chassait l'emprise négatif sur lui.

Soufflant de nouveau, un peu mieux, il leva la tête vers la Grande Dame Délia et...

- Cette blessure, Grande Dame Délia, me fait réaliser que je l'ai reçu par la grâce; car elle a permit que je puisse être touché par la main de Tyr, par vous, pour vous servir et ce... ( Il allait dire jusqu'à la mort, mais il se retint après réflexion...)... éternellement, car l'esprit ne meurent pas, il s'accomplit par les multiples épreuves.
Maintenant, qu'elle est ma mission.-

Il dit ceci sur un ton sec et à sa dernière phrase, il se tenait dans la posture exemplaire, car il n'était plus Ronin, il était redevenu un Samouraï, même si il ne faisait plus partie de l'organisation shogounal nippon. Il était son île maintenant, il lutterait pour sa survit.

* Petit gnome!? Compagne de l'assassin !? Bha, cette terre ne me surprend plus maintenant.* Décidément Bak en avait perdu des bouts, mais l'important était qu'il revenait de plus belle sur le terrain.

Puis Bak eut un sourire quand il entendit qu'ils partaient pour démasquer des traîtres. * Enfin le retour à la normal.*
Il caressa son ex-No-Dachi de 1.9 m devenu par le biais de la dague démoniaque un "Katana " de 1.1 m et son Ninjato de .9m devenu un "Wakizashi " de .6m. Il aurait aimer voir un forgeron avant de partir, mais il ferait avec se qu'il avait pour l'instant.
Mais il gardait en tête qu'à un certain moment il se ferait faire d'autre armes et que ceux là serait magique. Il venait de part l'aventure précédente, de découvrir que contre un ennemi fort en magie, qu'il fallait des armes magique.

Puis Bak fit une révérence a la Grande Dame Délia avant de lui laisser le passage pour se rendre au écurie. Et ...


- Reviendrons nous ici avant d'aller voir Khain!? Car j'aurais aimer me faire fabriquer d'autre armes, les mienne n'ont plus la même fréquence qu'autrefois, et contre Khain, j'aimerais bien avoir en main, les outils adéquat pour un juste retour des Choses.-

Il venait de dire la dernière phrase avec une sévérité et une droiture digne de lui mais Délia remarqua qu'il n'y avait aucune vengeance en arrière de son propos, il avait employé " Le juste retour des Choses " se qui dénotait une justice; chose que Bakayarö n'avait pas autrefois.

Suivant la Grande Dame Délia en fermant la marche, il se sentait revivre, comme si son ancienne existence était déjà très loin. Il avait en lui un feu nouveau, qui le poussait à d'autres nouveaux desseins; être les mains armés de Tyr.

Bak acquiesça puis se rendit chez le forgerons. Un nain aux airs morose et aux mains de cuir.
Il fut bref, il lui montra ses armes puis demanda d'en forger d'autre identique à se qu'il avait auparavant, mais demanda la possibilité de les forger dans l'art nippon, qui est de souder a chaud par pliage des métaux et ce de façon multiple. Et si c'était possible de faire un mélange de métaux à partir d'un acier, le wootz , à haute teneur en carbone (1.5 à 2 %) en portant du fer et du carbone à 1200° dans un creuset hermétiquement fermé. Pour ensuite le refroidir lentement ce qui permettra la formation d'un réseau de cémentite, le forgeage à basse température (rouge sang /cerise) romprait le maillage de cémentite sans la faire disparaître ce qui permettrait d'obtenir en plus de bonnes qualités mécaniques (dureté et souplesse) de très beaux dessins. Cet acier on l'appel damas.

Le forgerons lui fit savoir qu'il ne les aurait pas de sitôt, c'est à se moment que Bak annonça qu'il venait de la part de la Grande Dame Délia et qu'il avait l'intention de les faire enchanter par la suite de leur fabrication.

Le forgerons voyait d'un autre oeil le travail qu'il avait à effectuer. Il sourit à Bak et celui-ci lui rendit la pareil.

Ensuite il remit ses arme balafrés dans leur fourreaux et parti en direction des écurie.

Bakayarö embarqua sur la monture, s'ajusta, puis un sourire lui vint. Il se souvenait de la chevauché en venant ici puis...

- Grande Dame Délia, Sylveed nous attend.-

Il attendit qu'elle passe en premier, n'ayant aucune idée de la direction qu'il fallait prendre.

Il jeta un coup d'oeil au village, à la maison du gouverneur puis à la forge. Il lui faudrait revenir pour prendre possession de ses nouvelles armes, il avait déjà hâte, mais d'ici là, ses balafrés, comme ils les appelaient, feraient l'affaire.

Il prit une profonde inspiration puis éperonna la monture qui partie prestement à la suite de la grande Dame Délia. Bakayarö était heureux.